J’ai parlé récemment d’une conférence de Brigitte André, entendue lors du sommet mondial de la réussite 2012, où elle évoquait les 4 obstacles à la réussite. Son propos m’a semblé très clair et pertinent, et ses conseils applicables à tous les domaines de notre vie, pas seulement à la réussite professionnelle.
Dans un article précédent j’ai abordé le premier obstacle, l’acceptation molle, et je voudrais maintenant aborder le deuxième: notre propre résistance au changement. Il y a plusieurs façons de résister.
1. Affronter le regard de l’autre
Dès l’instant où l’on décide de changer (de travail, de style de vie, de partenaire, de silhouette…), on est exposé aux réactions de notre entourage. Et parce qu’ils nous aiment bien, nos collègues, nos amis, nos parents vont nous mettre en garde contre les risques d’un tel changement: attention tu sais ce que tu quittes, tu ne sais pas ce que tu vas retrouver.
A ce propos, je me souviens d’un article de Jean-Yves, du blog potiondevie.fr, sur le Prison break de notre vie, où il explique qu’entre les gens qui ne nous aiment pas et qui essaieront de nous décourager et ceux qui nous aiment bien et qui nous mettront en garde, il est bien difficile de ne pas céder au regard des autres.
2. La peur de l’engagement
Décider de changer pour une situation plus satisfaisante, cela veut dire s’engager sur un chemin qu’on n’a pas encore parcouru, s’engager dans l’inconnu.
Que ce soit pour changer de travail, monter son entreprise, perdre quelques kilos, changer d’appartement, quitter son partenaire ou acheter une maison, on va être confronter à des situations nouvelles, des périodes de doute. Et si on n’est pas convaincu à 100% que c’est bien cette voie-ci qui est le bonne pour nous, on a vite fait de rebrousser chemin devant la tâche à accomplir.
Pour dépasser ces moments difficiles, rien de tel que l’exercice proposé par Susan Jeffers sur les vérités de la peur.
3. Gérer nos émotions
Toute période de changement va multiplier les émotions (plus ou moins) fortes. Il nous faut les reconnaitre, les accepter et les gérer. Qu’est-ce que ces émotions nous disent?
- la colère: quelque chose a été transgressé, mais quoi? par qui? quel est le besoin qui a été nié ou bafoué (besoin de reconnaissance? de sécurité?)
- la peur: je m’avance dans l’inconnu
- la tristesse: il me faut faire le deuil de la personne que j’étais, d’une période de ma vie, de l’endroit où je vivais…
- mais aussi la joie: qui récompense chaque petite réussite tout au long du chemin et qui vient renforcer notre confiance en nous
Pour résumer les différentes facettes de notre propre résistance au changement et dépasser ce deuxième obstacle à notre réussite, il va nous falloir résister au regard des autres, dépasser la peur de l’engagement et apprendre à gérer nos émotions.
Pour bien intéger le 1er obstacle, l’acceptation molle, c’est ici, et pour découvrir le 3è, agir pour agir, c’est ici.
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Ce qui me paralyse et constitue un obstacle considérable dans mon cas c’est bien la peur et la tristesse. La colère j’ai tjrs su la gérer. Mais la peur, à chaque fois que je me suis dit ça y est, je décide de vaincre mes phobies, je vais affronter mes démons, j’en ressors encore plus fragilisée. Et la tristesse, je ne supporte plus ce sentiment, ça fait trop mal, conséquence, je fuis tout ce qui est susceptible de contenir une once de tristesse. Au fur et à mesure que j’avance dans l’age, ça empire. Pour d’autres personnes, je remarque le contraire, mais pour moi j’ai de plus en plus peur de la douleur, surtout celle causée par la tristesse. Et ça m’handicape énormément, m’empêche d’avancer et d’aller de l’avant. j’ai beau essayer les techniques de relaxation, de méditation, d’hypnose rien n’y fait. Je n’arrive pas à dépasser mes blocages. J’accepte de moins en moins ces émotions.
Bonjour Rima,
c’est toujours difficile d’affronter les émotions négatives, les fuir ou les enfouir ne sert à rien, tout ce à quoi je résiste persiste. Il faut les accueillir « sans en rajouter ». Essayez de simplement d’être là, présente à votre émotion, et notez mentalement « tiens c’est de la tristesse, je ressens de la tristesse ». Je sais, ce n’est pas facile, c’est psychologiquement épuisant et douloureux, mais peu à peu elles s’effacent.
Cet article me parle et je vis ces obstacles que je ressens comme des résistances.
J’imagine que les solutions vont arriver bientôt ?
Hâte de les lire
A bientôt
Sophie
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