Finalement! Après cette longue absence, je reprends peu à peu le cours de mes activités. Pourquoi cette longue absence? Parce que j’ai choisi de réaliser cet été un projet qui me tenait à coeur depuis de nombreuses années: faire le chemin de Compostelle! Alors en juin je suis partie sur le chemin portugais, pour parcourir à pied les 600 km de Lisbonne à Santiago, avec pour tout bagage un sac à dos et une bonne dose de courage et d’insouciance. Il m’a fallu 24 jours pour arriver à destination, plus quelques jours de plus pour aller jusqu’à Fisterra, la fin traditionnelle de ce voyage, en tout j’ai passé 30 jours sur les chemins du Portugal et d’Espagne.
Le chemin de la simplicité
Le premier enseignement de cette expérience de vie est apparu avant le départ: partir pour plusieurs semaines sur les routes, cela veut dire emmener avec soi tout ce dont on peut avoir besoin et surtout le porter sur ses épaules! Il m’a fallu aller à l’essentiel, simplifier au maximum pour alléger le sac à dos. Un maximum de 6kg, sachant que le sac à dos et le sac de couchage font déjà près de 1,5 kg, cela veut dire une belle sélection pour le reste.
Les vêtements
2 T-shirts, 2 pantalons, une chemise et un blouson léger pour le soir. Ouf! J’avoue avoir eu beaucoup de mal à l’idée de mettre les 2 mêmes T-shirts pendant un mois et puis en fait… j’ai survécu et j’ai même continué avec les mêmes pendant les quelques jours qui ont suivi mon retour. Quand je vois maintenant le contenu de mon armoire, je me dis que j’ai un bon tri à faire!
Les affaires de toilette
Un gel douche qui sert aussi pour le shampoing et la lessive, une crème de jour-nuit-corps-visage-mains, une crème pour les pieds (là ok c’était important!), brosse à dents et dentifrice, brosse à cheveux. À mon retour, j’ai fait un bon nettoyage sur les étagères de la salle de bain!
Et encore?
Le reste de mon bagage ne pesait rien, simplement les outils qui m’accompagnent au jour le jour: la sophrologie pour préparer les étapes difficiles, la méditation sur les chemins dans la nature, le Jin Shin Jyutsu et les techniques de Donna Eden pour gérer mon niveau énergétique.
En préparant mon sac à dos et surtout tout au long de ces 30 jours dans la nature, j’ai réalisé à quel point je peux vivre avec si peu de choses et en être tout à fait heureux! Le mot d’ordre pour cette rentrée de septembre: simplicité.
Vous faites l’expérience de la simplicité? Vous avez des conseils à partager? Laissez-moi un commentaire. Merci.
Ces articles peuvent vous intéresser
Vous voulez être informés des prochaines publications?
Inscrivez-vous à la NEWSLETTER et recevez en cadeau une pause-détente
(format MP3 – 6 minutes)
Bonjour, j’ai déjà marché sur Compostelle sur une période de 10 jours avec des amis puis un petit bout du GR10 en solo sur une semaine. Sur Compostelle il y avait les Gîtes avec repas mais sur le GR10 il y avait aussi la toile de tente à porter et ma nourriture pour la semaine avec toilettes et lessive dans les ruisseaux. Même minimaliste le sac à dos pesait 13 kg. Mais quel bonheur de ma retrouver seule en haut de la montagne face à l’immensité !
Mon regret et que mes douleurs m’empêchent de renouveler l’expérience.
Quand à l’allègement des armoires et placards, c’est ce à quoi je pense des plus en plus surtout depuis que j’ai du vider la maison de ma maman pour la vendre. Que de choses inutiles accumulées au lieu d’être jetées ( ça pourrait servir) et ça ne sert jamais ! Voir même c’est contre productif car ça signifie peur de manquer, ce qui va à l’encontre de l’abondance qui elle nous dit que l’univers nous donne tout ce que nous avons besoin au moment où nous en avons besoin. Et je reconnais que depuis que je pratique cette façon de vivre, sans avoir augmenté en rien les revenus je n’ai plus de fin de mois difficiles.
J’admire votre courage et votre confiance en vous. Il n’y a rien de mieux pour vivre serein que de se dire « quand on veut, on peut ».
Merci Christine de partager ton expérience simple mais formidable …
comme je ne peux partir pour plusieurs semaines , je profite ici en
Bretagne, depuis j’habite ici je sillonne la campagne à pied ou en vélo
et souvent je passe sur les chemins qui font partie du chemin de Compostelle.
Je découvre ce paysage charmant avec ses chapelles et souvent je m’arrète
en pleine de campagne pour la contempler ou méditer …
c’est simple et efficace pour se ressourcer le corps et l’esprit…
et comme toi je vide souvent le superflu de la maison et encore je trouve
qu’on a trop de chose inutile.
Dans mon âme je suis toujours sur le chemin qui m’amène vers la paix intèrieure.
MERCI ENCORE et BONNE CONTINUATION
La simplicité commence dans la tête, avec la volonté d’avoir un esprit clair et plus serein, ce qui mêne vers un sens d’être plus présent avec soi-ême et surtout les autres et les alentours. Bravo pour ton voyage.
C’était le bon moment ;o)
Oui, parfait pour une transition de vie.
Je vous félicite d’avoir réussi et réaliser cette aventure ! Ça doit vraiment être une superbe expérience et pour moi qui aime bien la marche je ne sais pas si je serai capable de parcourir 600km, ça doit être un souvenir inoubliable…
La simplicité j’adore, je devais être moine dans une ancienne vie, chez moi c’est le strict minimum, et moins j’en ai, plus je suis heureux ! A une période j’avais 2 appartements et pleins de choses et ce fut la période la plus stréssante de ma vie, maintenant j’ai fait le vide et je suis bien plus relax.
Exactement! Et quand on a terminé le grand tri, la question est toujours: mais pourquoi ne l’ai-je pas fait plus tôt?
De mon lieu de vacances, je vois passer des tas de marcheurs en route vers Compostelle.
A chaque fois, je me dis, ça serait bien de…
Et à chaque fois, j’en interpelle quelques uns pour qu’ils racontent.
D’où de sympatoches échanges.
Tous, sans exception, vont dans le sens de ce « retour aux sources » de cette simplicité dont tu fais l’éloge ici.
Alors, j’ignore s’ils font comme toi le ménage dans leurs placards et salles de bains, une fois rentrés chez eux, mais ce que je sais…c’est qu’on n’a pas toujours besoin de plus pour vivre mieux.
Ce qui d’ailleurs, permet de mieux apprécier le » plus » que l’on s’offre.